Dans la plupart des entreprises, il est interdit de fumer à l’intérieur des locaux. Pourtant, il est possible de le faire à l’extérieur, notamment avec des espaces entièrement dédiés aux salariés mais aussi à toute personne susceptible de se rendre dans la structure. Le choix d’un cendrier se révèle donc important.
Quels sont les différents types de cendriers que l’on peut prendre pour sa structure ?
On peut trouver différentes sortes de cendriers d’extérieur. Certains sont dits auto-extinguibles. Cela signifie que le fumeur peut y introduire un mégot encore fumant sans craindre un départ de feu, du fait de sa négligence. Ce sont généralement de petits modèles qui ne répondent pas forcément aux besoins d’une entreprise comportant de nombreux salariés.
Le cendrier poubelle est un autre choix puisqu’il permet en un seul et même produit de mettre des détritus et des mégots.
Plus discret sans doute, le cendrier poteau n’empiète pas beaucoup sur la surface au sol, tout comme on peut apprécier de prendre un cendrier mural à accrocher.
Classique ou design, ce qui importe notamment en fonction du nombre de personnes fréquentant la structure, c’est la capacité du réservoir mais aussi le fait que le produit soit à même de résister durablement aux intempéries et aux chocs possibles.
Pourtant, alors que les français sont de plus en plus enclins à chercher des solutions pour l’environnement et que les entreprises sont tenues de mettre en place une stratégie RSE, il convient sans doute plus de trouver un cendrier qui apporte une solution concrète, sans pour autant pointer du doigt les personnes qui fument. Car une fois que le cendrier est plein, généralement, on se contente de le vider dans un sac poubelle ordinaire.
Cela relève de la possibilité avec certains cendriers spéciaux qui ont vu leur apparition depuis quelques années.
Mégots et recyclage : pour une démarche RSE
Il s’agit tout simplement de cendriers de collecte que l’on fait installer dans sa structure. Si cela concerne les entreprises, cela peut être aussi le cas des mairies et des associations ; bref toutes les structures pouvant accueillir du public et ayant des salariés.
Les mégots ainsi centralisés dans le même contenant sont ensuite récoltés par une entreprise spécialisée qui se charge de les recycler.
On sait qu’au niveau des océans, les mégots de cigarette constituent le deuxième plus gros polluant. Sur les trottoirs et dans les caniveaux, leur nombre s’élève chaque année à plusieurs millions, rien qu’en France.
Il est pourtant possible d’agir puisque chaque élément qui compose un mégot peut faire l’objet d’une valorisation.
Les entreprises se chargent de retirer les brins de tabac restants, le filtre est découpé, pour garder d’un côté le papier et de l’autre ce qui apporte son moelleux au filtre de cigarette. Il n’est pas étonnant que ce matériau puisse être transformé en…doublure de doudoune ou encore en matériau isolant.
Les éléments toxiques sont envoyés dans des laboratoires qui se chargent eux aussi de les valoriser. Tout le processus de recyclage se fait bien entendu sans l’utilisation de produit chimique.
Avec des produits hautement polluants ; s’ils ne sont pas transformés ; on arrive à obtenir des isolants pour les maisons et les entreprises (afin de faire des économies d’énergie) mais aussi de quoi se chauffer avec des pièces vestimentaires d’hiver.
De quoi faire le meilleur choix quand on est à la recherche de son futur cendrier d’entreprise ou que l’on souhaite remplacer les anciens dans le cadre de sa démarche RSE.
Il conviendra sans doute d’expliquer cela aux salariés et de faire un panneau informatif à l’attention des visiteurs. Sans nul doute que cette explication mettra en lumière les valeurs de l’entreprise et améliorera encore son image auprès du public.