Quels sont les risques d’une reconstruction mammaire ?

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Suite à un accident, mais plus généralement en cas de cancer du sein, une femme doit se faire enlever un sein malade. On lui propose alors quand cela est possible une reconstruction mammaire immédiate ou à postériori de l’ablation. Existe-t-il des risques à cette opération de chirurgie esthétique ?

Reconstruction mammaire : quelles conséquences ?

Quand une femme apprend qu’elle souffre d’un cancer du sein, passé le choc du diagnostic, elle doit aussi faire face à l’idée qu’elle va perdre son ou ses seins, en fonction de la localisation des cellules cancéreuses.

Procéder à la reconstruction mammaire peut se faire généralement tout de suite mais le choix peut lui être laissé de le faire plus tard, pour se concentrer dans un premier temps sur sa guérison.

Le premier risque pourrait-on dire, dans ce deuxième cas, est que la femme prenne la décision de ne pas demander l’intervention. Les douleurs ressenties lors de la première opération mais aussi le traitement (généralement de la chimiothérapie) sont de mauvais souvenirs qu’elle n’a pas envie de réitérer. C’est certainement pour cela que la reconstruction mammaire tardive n’est choisie que par 10% des femmes concernées.

Chaque femme est unique et à ce titre, seul un médecin peut déterminer si l’opération de reconstruction peut engendrer des complications. Cela sera le cas si la patiente présente des facteurs de risque comme le fait d’être en très grand surpoids, si elle a déjà une maladie de type diabète, par exemple, ou encore si elle fume.

Les complications ne sont heureusement pas communes et l’on peut craindre l’apparition d’œdèmes ou de réaction inflammatoire au niveau de la zone cicatricielle.

C’est pour réduire ces risques que l’on demande aux femmes de porter une lingerie spéciale, juste après l’opération.

Maximiser ses chances après une mastectomie avec le bon soutien-gorge

Le frottement contre les cicatrices et les endroits où la femme a des bleus et des hématomes (ce qui est courant après ce type d’opération) et ce, jusqu’au niveau des bras, serait préjudiciable à la bonne cicatrisation. La plaie pourrait être boursouflée, ce qu’aucune femme soucieuse de son physique ne souhaite voir arriver.

Le soutien-gorge de contention ou post-opératoire présente une ouverture en agrafes ou avec une fermeture éclair, mais sur le devant. Cela s’explique par le fait que la patiente ne puisse pas utiliser ses bras, mais aussi parce que cela rendra plus simple les soins post-opératoires.

Les seins ne devant pas bouger de manière excessive pour garantir une bonne symétrie entre eux, mais aussi un bon positionnement, le soutien-gorge de contention exerce un certain maintien sur eux pendant le laps de temps nécessaire.

Par la suite, une femme ayant eu une mastectomie et ayant opté pour la reconstruction mammaire immédiate, pourra retrouver des soutiens-gorge plus traditionnels.

Pourtant, comme dit, beaucoup de femmes ne font pas ce choix ; ou encore ne l’ont pas quand cette reconstruction ne peut pas être envisagée par le chirurgien pour des raisons médicales.

Il faut alors trouver une solution pour composer avec un seul sein ou encore pour pouvoir mettre une prothèse mammaire. Celle-ci n’est pas mise sous la peau comme lors d’une augmentation mammaire, mais est externe. A ce titre, comme elle est amovible, il faut pouvoir la mettre dans la lingerie sans craindre qu’elle ne glisse ou bouge trop ce qui serait visible sous les vêtements ou encore dans un maillot de bain.

Tous ces désagréments n’arrivent pas avec une lingerie spécialisée dans la mastectomie ou la tumorectomie : les soutiens-gorge en plus d’être pratiques et fonctionnels en toutes circonstances accompagnent les femmes dans leur reconstruction psychologique (toute aussi importante), avec de jolis motifs ou des couleurs pimpantes, car oui, ces produits ont su heureusement évoluer.